Bon.
J'ai 4 drabbles, pour 4 séries différentes (SG1, Castle, BSG, OUaT). Et à chaque, j'utilise un des sens.
A noter que dans BSG, le chamalla est une drogue "médicinale". Un peu comme le ... truc avec plein de feuilles.
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Elle était aveugle.
La seule image qui apparaissait devant elle et persistait encore dans sa mémoire était celle de Jack, figé dans la glace. Son regard à la fois éveillé et éternellement endormi.
Elle était aveugle.
Elle avait peur de ne plus jamais voir sa lumière. De ne plus jamais être éblouie par l'un de ses sourires.
Elle était aveugle.
Elle donnerait tout et plus encore pour que sa présence lui crève les yeux. Juste une dernière fois.
Elle était aveugle.
Désormais elle ne verrait plus que le noir glaçant. Car tout ce qu'elle voyait c'était sa vie sans lui.
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Etait-elle la seule à trouver ça dramatique ?
Cela faisait un mois qu'elle n'avait plus vu Castle et alors qu'il lui faisait la surprise de débarquer à Washington pour le week-end, elle était coincé dans un cube de verre.
Foutue quarantaine …
Elle pouvait l'entendre, le voir, mais que ne donnerait-elle pas pour le toucher.
Juste poser sa main sur joue. Ou mieux, l'embrasser.
Et lui avait l'air de trouver ça amusant. Intriguant même. Il avait l'air de penser que ça ferait une idée géniale pour son prochain roman.
C'était décidé, dès qu'elle sortirait de sa cage, elle le tuerait.
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La déception, cruelle comme leur sort et amère comme son chamalla, amena sa surdité soudaine.
Laura se ferma à toutes les voix. Qu'elles soient intérieures ou extérieures.
Elle ne voulait plus entendre ces cris de rage et de désespoir. De haine.
Elle ne voulait plus entendre ces pleurs qui poignardaient et foudroyaient.
Elle ne voulait plus entendre la voix de Bill. Elle qui d'habitude vénérait ce son au caractère divin ne pouvait désormais plus supporter tout cet espoir, tout cet amour, toute cette vie.
Elle ne méritait pas ces cadeaux quand sa seule arrogance les avait menés à la mort.
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Rumple maudit son rhume pour la douzième fois en moins d'une minute.
Et Regina, par la même occasion. Ils avaient pourtant fait un pacte. Elle avait eu l'air sincère pour une fois.
Elle devait l'aider à concocter une potion. Un breuvage particulier qui ne pouvait être préparé que par une femme …
Elle avait du changer quelque chose pendant qu'il avait le dos tourné.
Il n'avait pas pu se fier à l'odeur.
Sinon, comment expliquer qu'il se retrouvait dans la rue, habillé en femme avec le désir irrationnel de supprimer tout ce qui était, même seulement en partie, masculin ?