Deuxième lâcher de tissu de bêtise avant di-sparition définitive de l'auteur sous ses dernières révisions. Oui, J-P, c'était mon dernier mot Titre : Histoire de famille, ou De la séparation d'un « être » cher.Auteur : Di
Fandom : SGA
Genre : Humour/parodie
Bêta : Moi et mon correcteur open office pour les fautes ortho et grammaticales (il ne sait pas écrire Elizabeth alors je l'aide, des fois^^) et Marie pour les erreurs sur les persos : Merciiiiii !
Résumé : John doit faire face à une demande de séparation douloureuse.
Disclaimer : Rien n'est à moi, pas même le violon, et je ne suis pas payée pour écrire ça (manquerait plus que ça... Rating : K
Spoiler : Aucun
Note de l'auteur : Dédicace à Jeanny McKenzie
Note additionnelle : Cette fic fait un peu Caliméro... mais faut admettre qu'avec une coiffure pareille... ;-)
Réponse au challenge n°1, thème n°2 (Ahhh les histoires de famille...) du C.P.A.F.
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John laissa échapper un soupir de contentement. Son frère lui avait -enfin !- envoyé ce qu'il lui demandait depuis des années maintenant. Son violon. Il n'en avait pas joué depuis une dizaine d'années. Mais ce serait toujours plus constructif que de battre McKay à plate couture aux échecs.
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Elizabeth frappa sèchement à la porte des quartiers de son second, sans entendre de réaction. Après une bonne douzaine de plaintes et sa propre migraine qui empirait, elle avait décidé d'aller régler le problème elle-même, par les grand moyens, et avait été, en cela, rejointe par le chef scientifique, qui lui non plus ne pouvait supporter les grincements qui emplissaient la cité.
« 'Faudrait essayer à contretemps, lui glissa le canadien entre deux des grincements susdits.
-Parce que vous décelez une pulsation, vous ? » Elle grimaça, et frappa à nouveau.
Cette fois, une trêve dans les tentatives avortées du militaire de faire sonner convenablement son instrument se fit entendre, au grand soulagement de ses deux visiteurs, qu'il fit entrer, sans comprendre. A voir la visage fermé de la dirigeante, il pressentit que quelque chose n'allait pas. A son regard insistant sur l'instrument à corde qu'il avait encore en main, il comprit où cette discussion allait mener, et serra un peu plus fort le manche de l'instrument.
« Pour la santé mentale des habitants de cette cité, je crois qu'il serait bien que vous vous sépariez de cet instrument, commença la dirigeante en pointant le violon du doigt.
-Mais cet instrument fait partie de moi ! S'indigna le militaire, il l'avait vue venir.
-Eh bien, va falloir amputer... » conclut McKay d'une voix sans appel, s'attirant les foudres du militaire.
Celui-ci défia du regard la dirigeante, inflexible. « Il fait partie de ma famille! » tenta-t-il, sans résultat.
« Dans ce cas, il va falloir penser au divorce, ou à la séparation, » continua McKay. Cette fois, c'est Elizabeth qui le regarda de travers.
« Quoi?? » lui lança-t-il d'un air irréprochable. Il était toujours irréprochable, grommela John pour lui-même.
Il soutint une dernière fois le regard d'Elizabeth, avant d'abandonner, et de remettre soigneusement l'instrument dans son étui. Il n'y avait pas de justice en ce bas monde. On laissait Beckett jouer de la cornemuse à des heures indues, et lui, on ne le laissait même pas exposer son talent à la face du monde.