Roo réessaye bouboulover, ça vaut vraiment le coup !
Très bon résumé de Sganzy, auquel je vais ajouter quelques autres sentiments.
Ah Marshal et Lily, c'est MON ship ! Un espèce de vieux couple de trente ans qui non seulement lisent dans les pensées l'un de l'autre (mais ça il leur arrive aussi de le faire, avec plus ou moins de succès, avec Ted lors de scènes que l'on qualifiera facilement de mythique) mais ont la manie de passer du vieux couple pantoufflard toujours prêts à materner Ted et court-circuiter les missions suicides de Barney, à un couple de bargos à la libido et aux distractions de deux ados en pleine crise...
Lyli c'est celle qui paye pas de mine du haut de son mètre vingt, mais qui sait toujours tout sur tout le monde et s'amuse à manipuler les uns et les autres à l'écart des regards. Son boulot dans la vie c'est surveiller des petits monstres, et quand ces amis ont besoin d'une bonne leçon elle n'a pas peur d'user des mêmes méthodes avec eux qu'avec ses maternelles ! (et le pire c'est que ça marche)
Marshall Ericksen lui, c'est un espèce de géant à moitié viking qui refuse de voyager dans certains états par peur de croiser Big Foot et rêverai de rencontrer le monstre du Lock Ness pour lui parler chiffon... Mais à côté de ça c'est aussi un espèce de gamin venu de la campagne, qui on ne sait comment, arrive aussi à être un étudiant de droit brillante et un pillier pour ses amis, et surtout pour son meilleur ami Ted.
Robin quand elle fait irruption dans le champ de vision de Ted pour la première fois c'est la magnifique princesse sur son beau cheval blanc. Seulement, on apprendra bien vite que la princesse aime surtout avoir des aventures avec les beaux mâles du royaume (viril et avec des cicatrices ça lui va encore mieux) et shouter dans les crapauds avec des armes à feu... Un peu garce sur les bords (dans le bon sens), brillante et sûre d'elle, carriériste convaincue mais surtout canadienne !!!
Tare que ses amis lui pardonnent volontier mais sans oublier de lui rappeler avec espièglerie de manière régulière...
On apprendra également que son adolescence cache un terrible secret...
Personnellement je n'ai jamais vraiment été fan du ship Ted/Robin, ostensiblement voué à l'échec et la nouvelle intrigue qui se met en place dans la dernière saison me parait bien plus prometteuse...
Ted, le héros, est un personnage pas aussi "tout blanc" qu'il parait. Tantôt grand romantique pris au piège dans ses propres élans de romance, tantôt partant en châsse en compagnie de Barney pour trouver de nouvelles conquêtes en s'embarquant dans les pires aventures... Il a des côtés énervant (un peu monsieur je sais tout, parfois un peu rabat joie et toujours en train de "Tedifier", traduisez réfléchir sur tout à outrance et se perdre dans ses états d'âmes sans fin) mais son petit côté geek (toujours prompt à sortir des citations sur Star Wars ou des connaissances passablement inutiles) ainsi que son romantisme malgré tout persistant contribuent à le rendre attachant à mes yeux.
Enfin on termine les rôles principaux avec Barney qui comme l'a dit Sganzy apporte sans doute le plus d'originalité à la série. Barney est inclassable, Barney est unique, et surtout, Barney est incontrolable ! Il collectionne les conquêtes et les costumes sur mesures autant que les théories sur les relations humaines, et trouve toujours le moyen de se mettre dans les situations les plus improbables. Où il aime d'ailleurs entrainer ses amis et en particulier Ted, qu'il s'est promis de modeler à son image c'est à dire celle d'un demi-dieu), que Ted le veuille ou non !
A ces expressions mythiques je rajouterai le magnifique "Suit up ! " (qui se fait rare hélas) et les "Haaave you met...?" (se font rares aussi)...
Outre ses personnages hauts en couleurs et amateurs de jeux de mots jusqu'à l'excès (mais c'est booonnn) la force de How I met c'est sa narration.
On l'a dit, le concept de fond (le groupe de d'jeuns new-yorkais avec leurs ennuis de coeurs, de boulot et d'amitié qui viennent se retrouver chaque soir dans leur bar favoris) n'est pas vraiment nouveau, et on retrouvera des similitudes avec Friends sans trop avoir à creuser (même chez les personnages)... Mais le principe du flash back, le côté totalement décalé on ne peut plus assumé, et la qualité des scénarios qui nous mènent parfois pendant 20 minutes sans qu'il soit possible à aucun moment de deviner quel sera la prochaine scène ou l'issue de l'épisode, la démarque sans conteste et la place comme digne héritière de la génération Friends sans pâlir de la comparaison.
How I met enfin, c'est une série à regarder en meute, pour mieux profiter des délires de la série et en trouver de nouveaux...
Bon je vais finir mon pavé là mais il y aurait tellement plus à dire !
Bottom line : une série à voir absolument, et absolument en VO ! (j'ai vu un demi épisode en VF j'ai pas tenu plus, c'ets un carnage, surtout en ce qui concerne les dialogues croustillants et les trèèèèèèèèès nombreux néologismes de Barney)